Selon la vision de « Mbog Nwee », toute chose dans la Vie a un organigramme à travers lequel se définit un corps qui est composé de cellules. Celles-ci évoluent et croissent au fur et à mesure que le temps passe. Ainsi, quand on parle d’une nation, on voit évidemment un corps dont la première cellule se répartit en deux : l’état gouvernemental (le gouvernement) et l’état peuple (la société civile). Comment toutes ces entités peuvent-elles vivre ensemble?
C’est cette première répartition qui nous intéresse dans ce thème. Chacune de ces parties a des devoirs bien précis qui doivent être consciencieusement appliqués quand on tient au développement de la nation qui est le facteur primordial procurant la paix dans un pays. Sachant que l’accomplissement de ce but dépend de l’apport de chaque cellule, il est indispensable que chacune d’elle soit consciente de l’importance de sa participation active dans ce processus. Que l’on soit de la cellule gouvernementale ou civile, cela importe peu. En ce qui concerne l’engagement à prendre pour une nation ou une société saine, les deux parties doivent évoluer avec une pensée devant cultiver un plan d’exercice complémentaire ; car il ne peut avoir de gouvernance sans peuple, de même que pas de gouvernance sans gouvernement. En revanche, la bonne gouvernance est tributaire d’une citoyenneté positive.
Qu’est-ce qu’une citoyenneté positive ?
C’est un peuple qui participe d’une manière très active au développement de sa nation. Quand j’évoque du mot développement, je fais allusion à un concept de deux états des faits (Être et Avoir). Selon moi, le vrai développement prend racine sur l’Être (comprendre ce qui est). À partir de-là, tout le reste en découle. Raison pour laquelle, la participation active de la citoyenneté doit être appliquée dans le sens de pouvoir veiller sur les biens de la nation de façon beaucoup plus holistique à telle enseigne que chaque individu puisse être un corps de l’armée, un agent de sécurité, un partisan de paix. Étant donné que chaque individu a des talents particuliers, il sait par conséquent faire quelque chose sans trop se peiner dans son apprentissage, raison pour laquelle on doit recourir à ses talents pour se rendre utile exactement au lieu où l’on se trouve. Cet aspect seul suffit pour arriver à un redressement de la société.
Le cabinet Mbock-Nwee a élaboré un plan stratégique pour accompagner le peuple dans cette marche. Son équipe œuvre principalement dans le domaine du bien-être à savoir : transmettre une éthique pour le redressement comportemental basée sur les connaissances de la bioéthique dans le but de ramener la conscience à transcender les problèmes moraux causés par une manipulation génétique d’une part et celles basées sur la psychogénéalogie, l’activation de la moralité stagnante causée par la marginalisation moraliste du vécu des aïeux d’autre part. L’objectif visé étant d’atteindre l’émergence d’un état de santé moral pour une société saine.
Eclairage sur le Vivre ensemble
En effet, nous nous situons dans un contexte où les mutations écologiques, les exigences des changements climatiques et les changements de temps (passage d’une ère à une autre) appellent un nouvel ordre mondial tributaire d’une exigence de restructuration des mentalités. En plus de cela, le peuple africain notamment se trouve depuis des décennies, séquestré dans un gouffre où la manipulation génétique stimule jusqu’à lors les séquelles du traumatisme de la maltraitance subie lors de la traite négrière qui a généré une vulnérabilité chronique dans les esprits. Avec cette vulnérabilité, l’africain se sent tout le temps menacé par la faim, la pauvreté et le rejet (la non intégration) corollaire de son vécu antérieur.
Cet état d’esprit fait développer un sentiment de convoitise qui pousse l’Homme à développer un sentiment du désir très possessif, tout en croyant que c’est dans le fait de posséder les biens matériels que se retrouverait la valeur de l’Homme. Confronté à tout ceci, il se concentre beaucoup plus à la conquête de cet « Avoir » et finit par se résoudre à l’accumulation des biens matériels correspondant au mal-être (manque de paix du cœur, manque de santé). A ce titre, dans un élan patriotique, nous voulons apporter l’éclairage sur ce côté obscur complètement méconnu par la société pour apprendre à l’Homme africain comment procéder pour sortir de cette conjoncture psychologique qui détruit l’âme, « être véritable » de l’Homme. Il convient alors de l’amener à retrouver le bien-être à travers un civisme du savoir-vivre pour le vivre ensemble.
Le civisme du savoir-vivre
Il enseigne non seulement les droits et devoirs du citoyen pour le patriotisme dont l’amour de sa patrie, mais conduit aussi l’Homme à l’éveil de la conscience facteur principal de la bonne gérance, la bonne gouvernance. Autant faut-il relever qu’une bonne collaboration suppose une sincérité, aussi pourrait-on convenir, qu’une bonne gouvernance supposera l’existence d’une société agissant avec une conscience éveillée. Après l’imprégnation de ces connaissances, les problèmes tels que la corruption, la criminalité voire la violence, la mauvaise gestion des biens publics etc, trouveront seuls leur solution. Aussi nous pouvons conclure que pour soigner un mal voire une maladie, il faut chercher la source de sa cause et non poursuivre les symptômes. La perception générale qui tend à faire croire que quand le pays va mal, c’est la faute du gouvernement n’est pas tout à fait fausse ; sinon, aussi vrai est-il que pour qu’un pays connaisse un développement quel que soit le domaine, la société civile reste et demeure le seul et unique vecteur à pouvoir rendre cela possible ; Car elle est le cœur de la nation, l’acteur principal du redressement d’une société.